Oh ma Parole ! Manifestation de paroles vivantes 

LE CHANT DU VIVANT  Une jeune femme, exploratrice un peu particulière désignée simplement par « La Chercheuse », est dans une quête sensible du VIVANT ; une quête à la fois existentielle, sensorielle, poétique et politique. Elle s’interroge sur le sens réel de la vie en questionnant les schémas sociaux, idéologiques et normatifs dominants. Elle réexamine, remet en cause, déconstruit, les notions de « réussite sociale », de « besoins », d’« estime de soi », de « pouvoir », d’ « identité », de « confort matériel », de « vivre-ensemble », de « développement personnel », de « bien-être » … Elle questionne, in fine, une certaine idée du bonheur tel qu’il nous est « vendu » dans les sociétés contemporaines, passant au crible les critères hyper-sélectifs et de plus en plus concurrentiels qui nous sont imposés, ainsi que toutes les hiérarchies qui conditionnent notre perception de nous-mêmes et des autres depuis notre enfance.  Dans sa quête, cette chercheuse libre veut simplement retrouver les saveurs primordiales de la vie, les goûts essentiels, les gestes perdus ; elle se propose de reconstituer la « féérie des choses simples » et les petites choses précieuses, faites de petits riens, qui font le sel de la vie et son charme discret. Ces petites choses précieuses et cependant « invisibles », « inaudibles », dont nous avons perdu la trace, et que nous ne sommes plus capables d’apprécier.  Dans ce cheminement, elle n’assène pas de vérité ni de morale, elle est mue exclusivement par des questionnements, des choses vues, observées, des notes prises sur le vif au-détour d’une situation, d’une sensation, d’une action, d’une scène de la vie quotidienne dont elle aurait été témoin. Elle ne sait pas exactement où tout cela va la mener et si cela va changer sa perception de la vie et celle des personnes embarquées avec elle dans ce voyage, cette expérimentation… Elle a néanmoins une hypothèse de départ, comme une secrète et sourde conviction : il n’y a pas d’urgence plus impérieuse que le Vivant.